L’être estime, la complainte acquiesce, la comtesse est une chienne, des croquettes de luxe
Des luxures qui se doivent, dans des dessous de soie, du tissu trop étroit, des fois des casquettes baromètres, des barèmes flatteurs, il faut soumettre son Q.I. fumer une dernière clope froide, être là mais pas vraiment, exister et puis plus, à nouveau exister, clignoter de l’existence.
Acheter de la dynamite d’occasion, fuir son devoir, faire mieux l’autruche que l’autruche dans un sable fait de mains, se cacher de la vie, momentanément, ne plus courir après le temps, rajouter une mesure de plus tant qu’à faire.
Tant que l’enfer nous épargne, tant que la banque nous parle, y trouver de l'intérêt, être un peu tout, un peu rien, une souche d’idées fructueuses, une pluie d'arrogance,une vitre sans fin, un barrage a échanges
Connecter les gens, mensonge en puissance, en vrac mais au frais il faudra y revenir un jour ou l’autre, un échec grandissant, dans un monde parfait, la perfection a un prix, une molaire qui s’égare, une rage qui s’achète sur CD à prix libre, soyez libres et arrêter de me faire chier, sachant que votre liberté m’emmerde, une seconde, une minute de silence, une heure de grève, une semaine sans manger, un moi sans toi
Une année pour un cycle, deux ans en vélo, faire le tour du monde en sautant sur place, une décennie en arrière pour refaire et refaire encore ce que le remords a épargné, un gouffre où se jettent les envies, les révoltes, les récolter bien après leurs dates, que les flammes du paradis se déchaînent sur moi, je suis l’égal de ton dieu, qui est l’égal du pire connard !
Nous sommes identiques au fond
Nous n’avons juste pas vécu la même vie
Nous sommes identiques au fond
Nous n’avons juste pas le même train de vie
Nous sommes identiques au fond
Nous n’avons juste pas le même compte en banque
Nous sommes identiques au fond
Nous sommes juste complètement différents